
Test du N°7 TRAIL ULTRA / le couteau de cou de Station IX





Station IX m’a une nouvelle fois fait confiance en m’envoyant l’un de leurs derniers petits bijoux à tester : le couteau de cou n°7 Trail Ultra. Une pièce à la croisée des chemins entre savoir-faire artisanal et exigences du terrain. Et sans surprise… j’ai adoré.
Il faut dire que Station IX, c’est une marque à part. Je vous en avais déjà parlé longuement dans mon article sur La Bête (à lire ici : https://www.beberwild.com/test-la-bête-de-station-ix ).
Cette maison française s’inspire des designs historiques des services spéciaux britanniques, tout en bénéficiant de l’expertise de Tony Lopes, l’un des grands couteliers français. À chaque fois, ils reprennent un outil ancien, un design éprouvé, et lui redonnent vie dans une version optimisée, épurée, fonctionnelle.
Avec ce n°7 Trail Ultra, on est pile dans cette lignée.
Neck knife : Une efficacité à portée de main
Le couteau de cou, ou neck knife est un format à part. Compact, léger, toujours à portée de main, il s’avère ultra pratique dans de nombreuses situations. Contrairement à un couteau pliant qu’il faut sortir, déplier, refermer… le couteau de cou est immédiatement opérationnel. Une simple traction, et il est prêt à servir.
Le Trail Ultra n°7 propose une lame fixe d’environ 6 cm, pleine soie, avec un tranchant rasoir en sortie de boîte. L’acier choisi est parfaitement adapté aux petits travaux de coupe : bon maintien du fil, facilité d’affûtage, résistance à l’usage.
La prise en main est bluffante pour un couteau aussi compact : ergonomie, contrôle, efficacité. On sent que ce couteau a été conçu par des utilisateurs, pour des utilisateurs. Petit « tips », en ajoutant un petit morceau de paracorde au bout du manche on augmente encore la prise en main, n’hésitez pas, ça vaut le coup !
La gaine Kydex fournie assure un port autour du cou discret, fiable et silencieux. La rétention est ferme, sécurisante : aucun risque de retrouver la lame ballottant entre le T-shirt et la panse (oui, ça m’est déjà arrivé avec des étuis de moins bonne qualité…).
Seul bémol : le câble fourni our le mettre autour du coup n’ mispiré pas beaucoup confiance, je l’ai vite remplacé par un bout de paracorde camo. Une fois ajusté, il ne m’a plus quitté de l’été, au point de l’oublier à la piscine, provoquant quelques regards étonnés des autres nageurs !
Un allié précieux pour le chasseur exigeant
Sur le terrain, ce petit couteau ne m’a pas quitté. Je l’ai utilisé en complément du couteau de camp n°8 S.E.R.E. (dont le test arrive bientôt), également signé Station IX. Les deux forment un duo redoutablement polyvalent.
En action de chasse, le Trail Ultra m’a permis de :
-
dépouiller les parties les plus fines d’un sanglier, là où un grand couteau devient encombrant
-
désosser des cuisses de canard pour la confection de confits maison
-
émincer, trancher, façonner, au moment de passer en cuisine.
Côté bivouac, il s’est montré tout aussi précieux :
-
pour gratter efficacement un firesteel
-
tailler des pointes pour fabriquer des sardines en bois,
-
débiter des copeaux pour l’allumage,
-
réaliser de petits travaux d’artisanat (ficelle, cuir, etc.).
Un outil de précision, taillé pour durer
Ce petit couteau, très solide, excelle dans les tâches de précision. Il a clairement été pensé pour les mains qui savent ce qu’elles font.
En complément d’un gros couteau de camp, il devient indispensable. L’un fait le gros du travail, l’autre le fin. Et ensemble, ils couvrent 100 % des besoins : chasse, bivouac, bushcraft, voire mission plus tactique.
C’est exactement comme ça que je l’ai utilisé ces derniers mois, avec une différence notable : le n°8 restait parfois à la maison, mais le n°7, lui, me suivait partout, y compris dans le quotidien, grâce à sa discrétion. Léger, discret, efficace, il s’intègre parfaitement à un EDC.
Merci à Station IX pour leur confiance renouvelée.
Et restez branchés : le test du n°8 S.E.R.E. arrive très bientôt… et c’est du très bon matos.
Et bonne chasse !!