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Test LA BÊTE / Station IX
Un joli monstre !

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Il y a des colis qui font battre le cœur un peu plus vite. Celui-là, je l’attendais de pied ferme : le tout nouveau couteau de camp signé STATION IX. Le bien nommé : LA BÊTE… massif, racé, pensé pour le terrain. Dès l’ouverture, j’ai compris qu’on n’était pas là pour rigoler.

STATION IX, c’est avant tout une vision au service du terrain. Jeune marque franco-américaine créée par deux passionnés qu’on connaît bien : Tony Lopes, coutelier d’exception, et Vol West, dont les vidéos, sous le pseudonyme de Le Survivaliste, sont une référence dans le monde de la survie francophone.

Ensemble, ils ont décidé de concevoir une gamme d’outils pensés pour l’outdoor, les zones grises et les terrains hostiles. Le nom même de la marque fait référence à la base secrète du SOE (le service secret britannique durant la Seconde Guerre mondiale), où étaient développées les armes spéciales et les outils d’évasion à destination des agents opérant derrière les lignes ennemies. Tout un programme !

Maintenant que les présentations sont faites, parlons du joli jouet qu’ils ont eu la gentillesse de m’envoyer en test. LA BÊTE, que j’ai emmenée avec moi lors de mes sorties de chasse et mes derniers stages de survie, est désormais un compagnon qui ne me quittera plus.

Pour être totalement honnête — vous vous en doutez — j’ai une sacrée collection de couteaux, et j’en reçois régulièrement à tester. Depuis sept ans, j’ai jeté mon dévolu sur un LASER STRIKE de chez ESEE, qui me convient super bien pour tout ce qui est outdoor, mais que je combine avec d’autres couteaux pour les besoins spécifiques à la chasse, où il est parfois moins adapté.

Et je dois reconnaître que LA BÊTE répond mieux à mes besoins de chasseur-bivouaqueur !

LA BÊTE : un couteau qui s’impose

L’idée, à première vue, était simple : faire un couteau de camp qui concentre tout le savoir-faire d’un grand coutelier français — ici Tony Lopes — mais en réduisant le coût grâce à une production délocalisée (en Chine, oui, mais avec des process maîtrisés).

Résultat ? Un couteau industriel au prix canon de 150 € — et, breaking news du moment, actuellement en promo à 100 balles sur leur site !

Soyons clairs : à ce prix-là, c’est sans aucun doute l’un, voire le meilleur couteau de camp industriel du marché.

L’objectif de Station IX étant de produire des outils fonctionnels, fiables, solides, durables et abordables… LA BÊTE, c’est exactement ça.
Un couteau à tout faire, autant capable de finesse que de destruction.

Un monstre, une vraie bête de terrain.

LA BÊTE, c’est évidemment du lourd
Le côté puissant, massif, apparaît immédiatement dès l’ouverture…
Mais là où il est plus surprenant, c’est qu’il excelle aussi dans des travaux demandant plus de finesse.

Mis à l’épreuve sur un tas varié de tâches, en particulier lors de mes sorties de chasse (dépouille, découpe), il s’est montré parfait dans chacun de ces exercices.

Quand je l’ai reçu, je venais tout juste de tirer des oies. Donc, sans attendre, je l’ai mis au travail : TOP.
Puis ce furent les canards, chevreuils, et enfin un sanglier entier, de la dépouille à la découpe — y compris les os.
Et là, grosse claque : il encaisse tout.

Sa géométrie est remarquable. On est sur un vrai couteau de camp, avec 5 mm d’acier 1095.
Oui, ça rouille si on ne l’entretient pas, mais le 1095 a l’avantage de s’aiguiser facilement (même avec un caillou) et son traitement thermique est éprouvé.

La lame de type Bowie retravaillée est super efficace.
La pointe pénètre bien (pratique pour l’ouverture de gibier) et le ventre de la lame assure un excellent tranchant.
Le dos est droit, idéal pour bâtonner, mais il possède aussi des arêtes saillantes étonnamment efficaces pour gratter un firesteel, ce qui est rare sur un couteau de ce gabarit.

Un vrai couteau de terrain, donc, avec lequel on peut tout faire.

Une prise en main soignée

Le manche, inspiré de la forme poire du mythique couteau CARCAJOU (né sur le forum de David Manise, lui-même conseiller sur ce modèle) est une vraie réussite.
Légèrement texturé, il assure une prise en main sûre, même avec les mains pleines de sang et glacées (testé en plein hiver, sur le dépeçage d’un sanglier !).

Le manche s’évase à l’arrière, permettant un usage "machette", renforcé par l’ajout d’une dragonne.
Le ricasso (partie non affutée entre le manche et la lame) est large et, malgré l’absence de garde, fait son boulot : main bien calée, pas de glissement intempestif.

Et malgré son gabarit, l’équilibre global est très agréable, même pour quelqu’un comme moi, avec de petites mains.

 

Un fourreau au niveau

Enfin, l’étui KYDEX, de belle facture, vient donner un écrin à ce bel objet : bonne rétention, solide, discret.
Du fonctionnel, du terrain, du fiable.

 

En résumé ?

LA BÊTE n’est pas un gadget, ni un énième couteau marketing à l’allure tactique et à l’âme creuse.
C’est un outil de confiance, qu’on utilise sans ménagement, qu’on embarque partout, qu’on maltraite un peu — et qui ne lâche jamais.

Pour la petite histoire, David Manise a calé LA BÊTE entre deux pierres dans un muret et s’en est servi, du haut de ses 130 kg, comme d’un marchepied. Résultat ? Pas une ébréchure.


Juste une vague de commentaires impressionnés sur les réseaux !

À la croisée entre le bushcraft, la survie et le camp knife à l’américaine, c’est un compagnon de route qui n’a pas peur des coups, de la crasse, ni du sang.

Et surtout : à 100 € pouvoir s’offrir un produit pensé, malmené et validé par des passionnés comme Tony Lopes et Vol West, c’est une vraie bonne nouvelle.

Perso, je ne vois pas mieux sur le marché actuellement.
Alors si vous cherchez un couteau de camp polyvalent, fiable et plus qu’abordable, ne cherchez plus : LA BÊTE vous attend.

Bonne chasse

 

Beber Wild

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