Test Le Bol à feu Tyropit de Petromax
Ou comment transporter son feu de camp




J’ai récemment eu l’occasion de tester le nouveau bol à feu Tyropit de Petromax, et je dois dire que j’ai été bluffé.
Massif, élégant, redoutablement efficace, ce n’est clairement pas un gadget : on est ici sur du lourd, du solide, du Petromax dans ce qu’ils savent faire de mieux. Conçu pour durer, pour être utilisé, réutilisé, et surtout pour faire du feu – du vrai feu – sans prendre le risque d’abîmer la nature environnante.
Un bol à feu fait pour durer
Dès qu’on le sort du coffre, on sent qu’on n’a pas affaire à un petit barbecue de plage. Ce brasero a du coffre : environ 60 cm de large, une structure en acier inoxydable, monté sur trois pieds bien hauts (20 cm environ), avec une ligne simple, fonctionnelle, et étonnamment stylée.
Bien sûr, ce n’est pas un objet fait pour être glissé dans son sac de randonnée. Mais il se cale facilement dans le coffre de la voiture et, une fois sur site, il s’installe en quelques secondes. C’est l’outil parfait pour créer, dans un campement fixe ou semi-fixe, un beau feu, puissant et… propre. En effet, grâce à ses pieds hauts et à la plaque de fond isolante, le sol au-dessous ne chauffe pas. Même après plusieurs heures de feu, l’herbe ou les feuilles sous le brasero restent intactes, réduisant ainsi les atteintes aux petites vies cachées sous terre.
Ça peut paraître secondaire pour certains, mais pour moi, ça change tout. Pouvoir faire un feu en forêt, dans une prairie ou même dans un jardin, sans abîmer le sol, sans griller la mousse, sans déranger les insectes ni les micro-habitats, c’est une révolution douce. Et une réponse concrète à l’éthique bushcraft et à la pratique raisonnée des feux en pleine nature.
Un allumage facile, une combustion maîtrisée
L’un des points forts de ce bol à feu, c’est sa gestion de l’air. Grâce à sa construction astucieuse et à sa combustion secondaire efficace, on profite d'une flamme vive, d’une combustion à faible émission de fumée, et produisant très peu de résidus.
Le foyer dispose en effet d'une double paroi avec des trous d'aération qui assurent un apport optimal d'oxygène. L'air chauffé et les gaz de pyrolyse, guidés entre les parois, sont brûlés par les flammes montantes. Ce procédé minimise la formation de fumée et garantit une combustion uniforme, produisant moins de résidus de cendres.
Le feu s’allume très facilement, même avec quelques brindilles, et le résultat est là : une belle flamme, stable, maîtrisée, et qui peut monter haut – très haut. Un spectacle, et une belle chaleur, qui rendent l’ambiance du camp tout de suite chaleureuse et vivante.
De la cuisine, du partage, du plaisir
Bien que ce brasero ne soit pas conçu prioritairement pour cuisiner, il s’y prête à merveille. Je l’ai testé dans plusieurs configurations :
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Directement sur la grille d’aération inférieure, où j’ai fait cuire des noix de Saint-Jacques dans leur coquille.
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Sur une grande grille recouvrant toute la surface où j’ai fait griller des saucisses pour 20 personnes, sans charbon, juste avec la braise issue du feu, et c’était top.
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Avec un Dutch Oven Petromax, j’ai cuisiné un canard à la braise, en posant la cocotte d’un côté et en maintenant le feu de l’autre.
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Ou encore sur la grande plaque de cuisson Petromax (qui rentre pile dedans) et qui s’est avérée idéale pour faire des poêlées de légumes à grande échelle.
À noter que Petromax vient de mettre à son catalogue un dispositif ingénieux permettant de transformer le Tyropit en y adjoignant une plaque de grill spécialement conçue pour se poser dessus. Je ne l’ai pas encore testée (j’espère que c’est pour bientôt), mais je pense que ça doit être du très bon, comme d’habitude.
Une housse bien pensée
Autre bon point : la housse rigide de protection fournie avec, se pose comme un capuchon. Lourde et résistante au vent, à la pluie, elle est idéale pour laisser le bol à feu en place plusieurs semaines. Pour ma part je l’ai laissée en forêt pendant plus de deux mois : à mon retour, aucun dégât, aucune rouille. Le Tyropit était intact. Une vraie plus-value pour ceux qui aiment les camps prolongés ou les installations semi-permanentes.
En résumé
Ce bol à feu Petromax est devenu, en quelques semaines, un indispensable de mes campements. Un vrai outil de camp, un centre névralgique pour cuisiner, chauffer, réunir. En forêt, dans le jardin ou à la baraque de chasse, c’est le compagnon idéal pour avoir partout un beau feu puissant, convivial, sans fumée et sans cendre. Un outil robuste, élégant, fidèle à l’esprit Petromax, et qui colle parfaitement à ma vision de la nature : respectueuse, partagée, vivante.
À ceux qui aiment les feux de camp sans abîmer la terre qu’ils foulent : ce bol à feu est pour vous.
Bonne cuisine dans les bois et bonne chasse
Beber